Freins arrières: zen soyons zen

Après le train arrière et les pièces sablées, place à un nouveau chapitre : la réfection des freins arrière. Dit comme ça, ça paraît simple : on démonte, on change deux joints, on remonte, et c’est reparti. Dans la vraie vie ? C’est plutôt un marathon de patience.

Démontage intégral, vis par vis, ressort par ressort. Tout y passe. Les pistons sont remplacés, les joints aussi… enfin, quand on trouve les bons. Parce qu’entre les 4 ou 5 kits de réfection testés, à chaque fois il manquait un joint, ou alors la taille n’était pas la bonne. Merci Volkswagen, merci les refabrications approximatives.

Résultat : des soirées entières passées sur Google à chercher la moindre info sur ces fichus freins. Des forums allemands de 2007, des PDF d’atelier mal scannés, et des tableaux Excel obscurs… bref, un vrai escape game, sauf qu’on ne gagne rien à la fin, à part le droit de recommencer.

Et comme si ça ne suffisait pas, j’ai décidé de refaire l’intégralité des conduits rigides. Pas du cuivre, non : de l’acier, comme à l’origine. Mes premiers outils ? Commandés sur des sites chinois. Résultat : impossible de courber correctement un tube, sauf si tu voulais reproduire une œuvre d’art moderne. Après une dizaine de mètres de tubes sacrifiés et des heures à pester contre mes pinces, j’ai fini par trouver des outils sérieux. Et là, miracle : les conduits prennent enfin la bonne forme. Le résultat est propre, fidèle à l’origine, et surtout fonctionnel.

Pour compléter le tableau, j’ai commandé des plaquettes neuves Bosch, des disques Zimmermann tout frais, et les câbles de frein à main seront remplacés lors du remontage du train. Autant dire que le freinage arrière va repartir sur de bonnes bases.

Bref, pas mal de sueur, un peu de nerfs, mais au final un résultat qui en valait largement la peine.