Pré-assemblage : puzzle mécanique grandeur nature

Après avoir bichonné les pièces une par une, il était temps de passer à l’étape suivante : le pré-assemblage du train arrière dans le garage. En gros, reconstituer le puzzle grandeur nature avant de le refixer sous la voiture.

On commence par remettre en place les silentblocs sur le berceau, les fixations arrière et les deux triangles. À ce stade, j’ai cru gagner du temps en montant des silentblocs adaptables. Mauvaise idée : le résultat était plus que douteux. Résultat : commande en urgence de pièces d’origine, et rebelote pour le montage. Même punition pour les silentblocs de barre stabilisatrice. Moralité : parfois, le “moins cher” coûte plus de temps qu’il n’en fait gagner.

Les roulements neufs prennent place, puis vient le tour des amortisseurs. Et là, surprise : lors du démontage, je découvre que les deux ressorts étaient carrément cassés… ce qui explique pourquoi l’arrière de la Golf avait tendance à traîner par terre. À la place des amortisseurs d’origine, ce sont donc des Koni flambant neufs qui rejoignent des ressorts Eibach de hauteur d’origine. De quoi retrouver un comportement digne de ce nom. Toute la visserie est remplacée par du neuf, histoire de repartir sur une base saine.

Les deux cardans sont également remontés avec des soufflets neufs et des noix toutes fraîches. Même chose pour l’arbre de transmission central (enfin, sa dernière partie). Le soufflet d’origine étant introuvable, j’ai dû improviser avec un modèle de japonaise qui fait presque l’affaire. Quant à la bague de centrage de l’arbre, impossible d’en trouver une neuve. Je n’ai pas osé la démonter pour la mesurer et tenter de dénicher une équivalence, donc elle reste en place pour l’instant.

Bref, le puzzle commence à reprendre forme. Tout est propre, neuf ou restauré, et prêt à retourner sous la voiture.