Remontage final : l’épreuve de patience ultime
- kernel32lyon
- 12 sept.
- 2 min de lecture





Après des semaines à démonter, sabler, peindre, remplacer et jurer, vient enfin l’étape que tout mécano attend (et redoute un peu) : le remontage du train arrière, dans le fin fond de la grange toujours aussi mal éclairée. Et autant dire que ça n’a pas été une simple promenade.
Déjà, un détail important : entre le démontage et le remontage… une bonne année s’est écoulée. J’avais pris pas mal de photos lors du démontage, mais pas assez. Résultat : au moment de tout remettre en place, impossible de me souvenir du positionnement exact de certaines pièces. Merci Internet et ses photos trouvées au hasard, qui m’ont permis de reconstituer le puzzle.
Ensuite, plusieurs heures de travail rien que pour comprendre pourquoi certaines pièces n’étaient toujours pas les bonnes. Exemple marquant : les capteurs ABS. Sur la Rallye, ils sont spécifiques, rarissimes… et hors de prix. J’ai tenté plusieurs versions avant de trouver la bonne combine : des capteurs avant de G60, adaptés en modifiant les passe-câbles. La première paire achetée était trop longue de 6 mm, et venait carrément heurter la cible. De quoi apprendre la différence entre « plug & play » et « plug & problème ».
Les flexibles de frein entre le berceau et les triangles ont eux aussi donné du fil à retordre. Finalement, ce sont des Brembo prévus pour Audi qui se sont avérés être la meilleure solution. Comme toujours, nettoyage minutieux avant montage, remplacement de tous les clips et griffes-axes, pour repartir sur une base neuve et propre.
Puis commence la grande valse du remontage : berceau, triangles, arbres, durites, flexibles, amortisseurs, tout y passe. Chaque vis est serrée au couple, non pas avec une RTA dédiée à la Rallye (qui n’existe pas…), mais en piochant les valeurs dans les docs techniques de Golf III Syncro, de Combi ou de G60 classique. Une sorte de patchwork mécanique, mais qui fait le job.

Enfin, l’assemblage final : disques neufs, plaquettes neuves, purge complète des freins, regonflage des pneus et remontage des roues. Après tout ça, la Golf repose à nouveau sur ses quatre pattes, prête à quitter la grange.
Je suis sans doute en train d’oublier une multitude de petites opérations (des vis coincées, des pièces ajustées au marteau, des heures passées à chercher une douille de 13 disparue dans la paille…), mais l’essentiel est là : le train arrière, les freins et la transmission sont enfin de retour à leur place.





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